mercredi 13 août 2014

Quand la pluie fait bon ménage...

J'adore ces journées de pluie où tout devient plus calme et plus lent. Je les aime tout le temps mais encore plus pendant les vacances. Pas de soleil, ni de chaleur, ni de possibilité de faire de tâches à l'extérieur. Parfait pour moi. Ca diminue aumoins de moitié les possibilités de choses à faire et ca prend bien soin de la culpabilité de ne pas aller "dehors" alors qu'il fait beau. Reste à décider ce que l'on souhaite faire à l'intérieur maintenant. J'ai plusieurs options. Vous les connaissez toutes, ce sont les mêmes pour tout le monde. Je choisis d'en regrouper quelques unes afin de rendre l'utile, pas mal plus agréable.

Mon chéri est occupé au sous-sol à mettre de l'ordre dans son futur établi. Des trucs de gars. Je ne m'en mêle pas. J'entends sa musique même si la porte est fermée. Excellent. Je met donc la mienne, les sœurs Boulay, et je commence par la vaisselle en chantant à tue tête. Je lève les yeux pour réaliser que la fenêtre bénéficierait d'un bon p'tit nettoyage. Windex en main, je débute l'opération qui se terminera debout sur une chaise pour nettoyer du même coup les cadrages, les armoires de chaque côté, la lampe au-dessus et le plafond. Tant qu'à y être...

Une fois redescendue, mon regard se pose sur deux petits distributeurs de savon à main, en attente depuis aumoins 48 heures, d'être remplis. Je m'y met. La bouteille est presque vide alors après en avoir rempli un, je trouve une façon de faire tenir ma bouteille à l'envers sur l'autre; goutte à goutte, goulet sur goulet, il n'y aura pas de gaspillage. Je suis fière de moi. Je laisse le tout se faire tout seul.

Je décide de poursuivre l'aventure en me dirigeant vers mes portes patio. Fenêtres, cadrages, une fois au bas de la porte, j'étire mon bras vers la plinthe qui a elle aussi bien besoin d'un p'tit dépoussiérage. Je la suis, elle me mène loin la p'tite torieuse et puis on passe sous le convecteur... Aussi bien le faire lui aussi, tant qu'à y être....

Mon chéri remonte à la surface, pitonne sur l'ordi, à la recherche de quelque chose à clouer... Bon d'accord, il dit que c'est pour accrocher ses outils mais bon, moi je soupçonne qu'il veut simplement se trouver une raison d'aller à la quincaillerie. Je me rapproche de lui, histoire de profiter un peu de sa présence et j'aperçois des taches à la base de mon ilot. Me revoici à 4 pattes, jasant allègrement de tout et de rien avec mon chéri. Évidemment, l'ilot y passe au complet. Mon chéri se lève et annonce finalement qu'il doit aller au Rona. Je passe mon tour; j'ai déjà donné cette semaine.

Le voilà parti sous la pluie. Le silence me fait réaliser que les sœurs ont fini de chanter. J'en profite pour ouvrir la télévision, espérant y voir un bon vieux film de Robin Williams. Il me trotte dans la tête celui-là, c'est pas possible comment la mort de quelqu'un qu'on ne connait même pas personnellement peut nous affecter. Quelle tristesse. Je défile les chaines, rien de Robin mais tout de même un autre film relativement intéressant. Ca fera l'affaire. Je me fait un petit déjeuner, un 2e café et je m'installe devant la télé. Une fois le tout avalé, je concocte un plan. J'époussette et nettoie mes fenêtres au salon pendant le film et je poursuis l'attaque de ma cuisine pendant les commerciaux. Efficace la fille non?

Ce fut donc une succession d'aller-retour qui, je dois bien l'avouer, fut plus ou moins efficace. J'ai réussit à tout faire mais en un temps record de lenteur... Ce qui n'est pas peu dire considérant que je ne suis pas vite vite pour commencer. Quelques minutes avant la fin du film, je troque mon chiffon pour de la Salsa afin de mettre mon énergie sur la fabrication de savoureux nachos avec mon fils qui a faim. Il fait la guacamole, je m'occupe du reste. On bouffe, il disparait, je retourne à mes torchons.

Après avoir choisi une autre émission de télé, je m'attaque à la salle d'eau, puis à l'aspirateur, toujours au fil des commerciaux. Le temps passe. Mon fils part travailler, mon chéri revient les mains pleines de trucs à clouer et moi je suis toujours là, les fesses sur le bout du "pouf", attendant la venue du prochain commercial pour poursuivre ma mission.

J'ai fini par finir... Ca aura juste été un peu plus long qu'à l'habitude. Peut-être que demain j'attaquerai l'étage ou le sous-sol, qui sait? Ca dépendra de la température et de mon humeur. Après tout, je suis en vacances, je fais ce que je veux.

Il est tard maintenant. Il pleut toujours. La maison sent un mélange de Windex et de nachos. Je vous écris ces quelques mots chaque fois qu'il y a un commercial. J'adore ces journées de pluie ou tout devient plus calme et plus lent... 

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